Histoire de France le XVIème siècle et le spectacle du Château d'Ecouen

L'histoire est un spectacle

Le spectacle du Château d'Ecouen se déroule tous les ans au printemps dans les jardins du Musée de la Renaissance ,d'une durée de 2h30 et 13 tableaux.Il a pour thème la Renaissance et ses personnages historiques: François 1er, Henri II, Anne de Montmorency, Léonard de Vinci,Catherine de Médicis et bien d'autres acteurs du XVIéme siècle.
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dimanche 22 août 2010

Histoire de France le XVIème siècle et Les remerciements de l'association au public

Les remerciements de l'association au public 4 juillet 2010



Spectacle Historique au Château d'Ecouen
envoyé par little2804. - La vie de famille à travers le monde en vidéo.


Histoire de France le XVIème siècle

Le XVIème siècle est dominé par l'éblouissement de la Renaissance. Les chevauchées de Charles VIII et de Louis XII en Italie leur avaient permis de découvrir un univers prestigieux. A leur retour , une évolution commença en France. La civilisation prit une forme nouvelle dans l'admiration de l'Antiquité. Les lois dynastiques voulurent que le jeune François 1er, héritier de Louis XII en 1515, fût un ami du beau. Son goût pour la magnificence va contribuer à l'épanouissement des arts. Il attire en France peintres et architectes, le pays se couvre de châteaux. Sous son influence, on assiste à un véritable renouveau intellectuel ? Ecrivains et lettrés jouissent d'une protection constante. En même temps, un besoin de rénovation religieuse se fait sentir. L'Humanisme chrétien prépare le terrain de la Réforme. De Genève, le Calvinisme va se répandre en France malgré le Concile de Trente, qui, au milieu du siècle, raffermira la doctrine catholique.

Parallèlement à cette évolution d'autres transformations s'effectuent. L'afflux du métal précieux permet le développement du grand commerce et de l'industrie. Les bourgeois s'enrichissent, achètent des terres et des offices. Grâce à l'hérédité des charges, une noblesse de robe apparaît à côté de la noblesse d'épée. Attirés par la cour, les anciens féodaux gravitent maintenant dans l'entourage du Roi. Le concordat de Bologne assure d'autre part la docilité du clergé à l'égard de la monarchie dont le pouvoir s'affirme, tandis que se perfectionnent les organes du gouvernement.

François 1er se heurte pourtant à de graves difficultés extérieures. Malgré le brillant succès de Marignan, au début du règne, la puissance du nouvel Empereur Charles Quint, dont les territoires encerclent le royaume, constitue un grave danger. Les guerres se succèdent, souvent malheureuses, entrecoupées de trêves qui ne terminent rien. Pour parer au danger, le Roi doit faire appel aux princes protestants d'Allemagne et même s'allier aux Turcs. Son fils Henri II continuera la lutte contre la Maison d'Autriche et connaîtra lui aussi des heures dramatiques, mais réussira à agrandir le Royaume de Calais et des trois évêchés Lorrains.

Plus difficiles encore seront pour Henri II les problèmes nés de la Réforme. Sous le règne de François 1er la répression demeurait sporadique. Plus intolérant que son père, le nouveau roi accumule les interdictions contre l'hérésie, tandis que s'allument les bûchers. A sa mort, survenue accidentellement, la France ne va pas tarder en tomber en convulsion. Catherine de Médicis, qui exerce son influence pendant le court passage de François II sur le trône, prend la régence au nom de son second fils, Charles IX, qui n'a pas de convictions religieuses très marquées. Elle souhaite la conciliation, mais, les passions s'exacerbant, elle n'hésitera pas à faire couler le sang. La plus cruelle des guerres civiles se déchaîne au nom de la religion, chaque camp faisant appel à l'étranger. Les édits de pacification demeurent lettre morte : à peine éteint le conflit se rallume, la lutte déchire les villages et les familles. Le comble de l'horreur étant marqué par les massacres de la Saint Barthélémy (24 août 1572).

Sous Henri III, la question dynastique se mêle aux passions religieuses : l'autorité royale et l'unité nationale sont menacées. La Ligue, menée par Henri du Guise (qui refuse au protestant Henri de Navarre le titre d'héritier du trône) affirme sa volonté de défendre non seulement le catholicisme mais les libertés traditionnelles. Après l'exécution du Duc de Guise par ordre d'Henri III, en 1588, et l'assassinat de celui-ci par un moine exalté, Henri de Navarre, devenu Henri IV devra combattre les troupes de la Ligue soutenues par les armées espagnoles.

© cliannaz@free.fr



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